La ville d’Avion a rendu un vibrant hommage aux soldats tombés pour la France lors de la cérémonie commémorative du 107ᵉ anniversaire de l’Armistice de 1918.
Parti de la place Duclos, le cortège réunissant les élus avionnais, l’harmonie municipale, les sapeurs pompiers, les associations d’anciens combattants, les porte-drapeaux et de nombreux Avionnais s’est dirigé jusqu’à la place des Anciens Combattants. La cérémonie a été marquée par la participation des élèves de CM2, de l’école Aragon-Triolet qui ont lu des textes de poilus. Ces lectures ont rappelé les mots de ceux qui ont vécu l’enfer des tranchées. Dans son allocution, Jean Létoquart, maire d’Avion a rappelé que "les soldats de la Grande Guerre, âgés pour la plupart, de 20 à 24 ans, étaient devenus chair à canons, revenus mutilés, pour ceux qui en sont revenus. 1 million 393 mille soldats français morts. Au niveau mondial, c'est 20 millions de morts en 4 ans". Le premier magistrat de la ville a souhaité que les jeunes générations soient les messagers de la Paix de cette Grande Guerre afin de construire un monde pacifiste. L'édile a mis en avant la place et l'histoire qu'occupe le monument aux morts de la commune "Le monument qui se trouve derrière moi, l’un des rares monuments aux morts pacifistes de France avait, en 1924, été soumis à autorisation préfectorale avant son édification. Le projet a alors été amputé des phrases suivantes car jugées comme incitant à la désertion plutôt qu’à la PAIX, « Ils veulent que leur sacrifice assure pour toujours la paix », « Ils ont espéré que la force ne primerait jamais plus le droit »,« Tu ne tueras point. » Si cette dernière a été rajoutée depuis, il nous manque les deux premières.Je vais donc proposer, à une prochaine séance du conseil municipal, que nous puissions rajouter ces phrases pacifistes sur notre monument, comme elles apparaissaient alors sur le dessin originel de l’architecte. Ainsi, le 8 mai prochain, lors de la commémoration de la fin de la seconde guerre mondiale, seront fièrement apposés ces deux messages invitant à la paix. Avion a toujours été et restera une ville de paix et une terre de mémoire que nous affichons et revendiquons ". Pour clore la cérémonie, des élèves de la chorale du collège Rousseau, accompagnés de leur professeur de musique ont interprété La Marseillaise.