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Journée de la déportation : faire résonner la mémoire des Déportés

Journée de la déportation : faire résonner la mémoire des Déportés

C’était ce dimanche 28 avril en fin de matinée, de nombreux membres de la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes), des portes drapeaux et la population étaient, ensemble, tous réunis devant le monument dédié aux victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre Mondiale...
commemoration

Bernard Chéret, fils de déporté et membre de l'association départementale des Déportés, Internés et patriotes du Pas de Calais a pris la parole en premier. Avant de faire lecture du message de la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation, il a rappelé qu'il poursuivait, avec son association,  son périple dans les collèges, les lycées et les espaces culturels, afin de transmettre auprès de tous, les valeurs de la résistance et les conditions inhumaines de l'internement et de la déportation dans les camps de la mort nazis. Lors de sa visite à l'inspection académique d'Arras, où il était venu accompagnée de son frère et sa soeur, pour étudier les travaux des participants au concours national de la résistance et de la déportation, il a eu l'heureuse surprise de constater qu'un élève du collège Langevin s'était vu attribué un prix spécial. Il sera bientôt récompensé. Jean Letoquart, premier adjoint au maire, prit place au pupitre pour commémorer et se souvenir du sort tragique de ces millions d'enfants, de femmes et d'hommes qui périrent dans les camps de la mort. L'adjoint au maire a décrit ce que fut l'horreur et l'ampleur de ce génocide perpétré par l'Allemagne Nazi "Alors que le monde était ravagé de nouveau par un conflit mondial, la folie nazi a montré que l'homme était capable du pire contre ses semblables. Les chiffres sont atroces, et chacun et chacune de ceux qui ont péri mériteraient qu'on s'attarde longuement sur son histoire et ses souffrances. Malgré tout, énumérons pour prendre la mesure de ce que fut l'industrie de la mort:  6 millions de déportés, 5 millions au moins qui en sont morts. 1 million de morts uniquement à Auschwitz, 750.000 à Tréblinka. Des noms qui glacent le sang. Bergen-Belsen, Mauthausen, Strutthof, Sobibor..."