Invitée d’honneur : Cathy Poly-Apourceau, une Avionnaise au Sénat
On dit que l’Histoire ne repasse jamais les mêmes plats, c’est vrai puisque après un sénateur (Léandre Létoquart entre 1973 et 1978) le Conseil municipal compte désormais une sénatrice dans ses rangs. Cathy Poly-Apourceau est entrée dans la fonction le 1er juillet dernier en remplacement du Rouvroysien Dominique Watrin. Le statut d’invitée d’honneur de la cérémonie des vœux à la population découlait donc d’une certaine logique pour cette Avionnaise pur jus, bien connue des habitants et qui auparavant siégea pendant 11 ans à la Région (2004-2015). Dans l’hémicycle régional elle était chargée de la formation et de l’apprentissage ; à la chambre haute elle siège comme son prédécesseur à la commission des affaires sociales. Elle assure également la continuité du combat territorial de M. Watrin, l’équivalent d’un Plan Marschall pour la santé : « L’hôpital public est à bout de souffle, fermetures de lits, suppressions de services, alors que partout dans notre Bassin Minier nous sommes frappés par la désertification médicale. Au centre hospitalier de Lens, les moyens humains et matériels sont tellement insuffisants qu’à la moindre crise comme la grippe, les urgences sont saturées. Pour les patients, cela signifie parfois plus de 24h d’attente dans des couloirs. Oui, il nous faut d’urgence un nouvel hôpital ici à Lens, au cœur du Bassin Minier car nos populations en ont besoin, mais nous avons besoin d’un hôpital moderne qui ne soit pas un hôpital sous-dimensionné, car ici comme ailleurs nous le méritons. » Une lutte de longue haleine pour celle qui assure également la présidence de la Mission Bassin Minier.
Geneviève Hameau ou l’art du dévouement municipal récompensé
C’est une figure de notre commune qui fut honorée à l’occasion de cette cérémonie. Geneviève Hameau est entrée au Conseil municipal en mars 1983. Dans son discours, Jean Létoquart, premier adjoint, décrit l’intéressée comme ayant « une connaissance pleine de bon sens des attentes des gens, une proximité avec la population et son absence d'a priori sur qui que ce soit. Avec elle, pas de mépris, pas de « premier de cordée » ou de « ceux qui ne sont rien en attendant leur train » comme dit Macron, mais un humanisme inconditionnel. Elle parle naturellement à tous, échange, confronte. Elle ne lâche pas une mission confiée: elle représente d'ailleurs la municipalité au conseil d'administration du CCAS et elle assume cette tache avec rigueur. » Et l’élu de poursuivre, taquin : « Alors, puisqu'on est entre nous, en tout petit comité entre amis, je vais aussi dire ce qu'il en ait réellement: elle a quand même quelques défauts... bien sûr elle est volontiers râleuse, mais jamais boudeuse!, un peu têtue, mais jamais bornée! J'entends parfois quelques aigris, qui d'ailleurs n'ont en général jamais rien fait pour leur prochain ou leur commune brandir un « tous pourris ». Pour les contredire, je pourrais leur parler de Geneviève: médaille d'argent en 2004, médaille de vermeil en 2013 et aujourd'hui médaille d'or pour 35 ans de mandat, c'est un exemple qui démontre combien les élus locaux donnent de leur temps et de leur personne pour faire avancer l'intérêt général. »
