Mais les Avionnais ne sont pas passés sous un rouleau compresseur, au contraire ils ont su tenir la dragée haute à leur adversaire. Sur le plan défensif, jamais la maison CSA n’a pris l’eau, les Renards appliquant leur stratégie avec application et lucidité. Et même si sur le plan offensif ce fut la quasi disette, il n’aura manqué que deux minutes pour qu’Avion entraîne son rival audionien vers les prolongations. Et cela aurait découlé d’une certaine logique, les quelques occasions franches des visiteurs qui trouveront Grégory Crombez à la parade quand il n’est pas sauvé par son poteau (67e) ne constituant en rien une domination outrageante. Mais revenons sur cette avant-dernière minute du temps réglementaire : l’arme fatale des coups de pied arrêtés est passée par là. Un coup-franc plein axe « dans le paquet » passe par la case barre transversale avant que Derrien –sans conteste l’attaquant le plus actif- ne reprenne acrobatiquement sans laisser l’once d’une chance à Crombez (0-1 ; 88e). Comme le veut la tradition ou plutôt la dramaturgie de la Coupe de France, les hommes de David Robitail pousseront dans les derniers instants, en vain. Adieu donc le rêve de renouer avec les 32es de finale de l’épreuve mais le CSA n’a pas à rougir de sa prestation, les 1300 spectateurs ayant bravé la pluie samedi peuvent en attester. On remettra ça l’année prochaine et désormais place à un championnat dans lequel les Renards ont encore leur mot à dire.
Quatre divisions d’écart même face la lanterne rouge de la Ligue 2 demeure un challenge très relevé, surtout quand on est privé de titulaires blessés...