Certes ce n’était pas une obligation de l’ Etat mais l’opiniâtreté de la Municipalité et des riverains ont fait fléchir la balance du bon côté. Les travaux de la RN 17 consacrent 1,7 millions d’euros (sur un montant total de 26,2 millions) à la pose de murs antibruits. En règle générale, il n’y a que les nouvelles routes qui bénéficient d’un tel investissement. Présentés par des représentants de la DREAL et de la DIR dans la base de vie du chantier, ces murs antibruits mesureront selon les endroits entre 2,5 et 4,5 mètres de haut. Ils seront posés, avec une inclinaison de chaque côté de la route pour « retenir » le bruit, sur des glissières en béton qui amortiront les chocs en cas d’accident sur la voie. Ces murs occuperont 2,2 kilomètres et les premiers seront posés avant l’échangeur République dans le sens Avion-Vimy. Le Douglas, l’essence de bois utilisée originaire d’Amérique du nord, sera parfois peint et bénéficiera d’un traitement anti-tags, à l’exception de certaines zones qui seront laissées à la créativité d’artistes locaux (projet qui se réalisera en prise directe avec les services Techniques et Jeunesse de la Ville). Une partie de ces murs sera ou est déjà en cours d’installation. Le reste sera installé courant 2019, au fil de l’avancée du chantier. Mais avant l’esthétique, ce sont bel et bien les choix d’implantation motivés par les études –minutieuses- de bruit sur chaque secteur du chantier qui ont primées. Et c’est bien entendu la zone de traversée de ville qui sera principalement équipée.
