« J’aurai tant aimé qu’il ne porte pas le nom de Frédéric-Poumaer mais un autre et pouvoir l’inaugurer avec Frédéric à mes côtés. » Oui mais voilà la vie est aussi surprenante que cruelle. Si personne ne connaît son destin ce dernier fut plutôt court pour le conseiller municipal, le copain de jeunesse de Jean-Marc Tellier comme lui originaire de Angres. C’est lors d’une partie de football, une de ses passions avec le sport en général, que Frédéric Poumaer s’est effondré. Crise cardiaque, il allait fêter ses 45 ans. Conseiller municipal s’investissant avec autant de passion que de fougue au sein de la commission des sports, son mandat fut court (2009-2012) mais suffisant pour charmer ses camarades comme la population. Ses obsèques au pied de l’hôtel-de-ville attirèrent un monde fou. Vous l’avez compris, l’homme était très apprécié parce qu’il ne comptait pas son temps avec et pour les associations sportives avionnaises. Abonné au stade Bollaert, grand fan de l’Aviron Bayonnais, ami du cycliste John Gadret (meilleur Français aux classements du Tour et du Giro 2010) Frédéric Poumaer vouait également une véritable passion pour le Pays-Basque. Raison pour laquelle l’inauguration du terrain fut précédée par l’exécution musicale d’un morceau pêché du côté de l’Euskadi. En présence de ses filles, le totem d’inauguration fut dévoilé avant qu’une rencontre entre les U15 du CS Avion et de Diana Liévin ne se déroule sur ce synthétique tout neuf qui profitera aux clubs des Cheminots et de l’Avion République football-club comme aux lycéens de Picasso et les jeunes du quartier hors temps scolaire. Financé en partie par des subsides de l’UEFA suite à l’Euro 2016, ce terrain était tout près de voir son inauguration repoussée. La faute à la malveillance de quelques inconscients qu’ils paieront sans doute aussi cher que les réparations nécessaires, Jean-Marc Tellier s’est montré intransigeant : « Que les jeunes délinquants concernés ne pensent pas qu’ils pourront toujours fuir leurs responsabilités parce qu’ils sont mineurs. Je tiens à remercier l’entreprise Pinson, Citéos ainsi que les services techniques de la ville qui ont réagi rapidement pour réparer et permettre à l’inauguration de se tenir. » Elle s’est tenue, en présence de nombreux amis, sous un vent que ne renieraient pas les surfers de Biarritz. L’esprit de F. Poumaer passait sans doute par là.
« J’aurai tant aimé qu’il ne porte pas le nom de Frédéric-Poumaer mais un autre et pouvoir l’inaugurer avec Frédéric à mes côtés. »