Un an quasiment jour pour jour, après la première action menée contre les suppressions d’heure d’enseignements dans la commune, on prend (presque) les mêmes et on recommence. Jean Létoquart, maire d’Avion, a été informé, il y a quelques semaines, que de nouvelles saignées étaient programmées à la rentrée prochaine. Cinq postes d’enseignants sont sur la sellette dans les écoles élémentaires, 50 d’heures d’enseignement pour les deux collèges et 32 heures pour le lycée Picasso vont être supprimées. Avant que le couperet ne tombe, une première mobilisation a réuni élus, parents et professeurs sur le parvis du lycée Picasso. Une fois de plus, l’établissement avionnais a l’épée de Damoclès au-dessus de son toit. Cette première mobilisation a permis de faire l’état des lieux de la situation. Mais également de se mettre en mouvement afin de contrecarrer à ce projet de suppression. Car après 30 heures perdues l’année dernière, il est utile de rappeler que ce sont 130 d’heures qui ont été rayées d’un trait depuis cinq ans. Les conséquences de cette politique sont multiples. Des postes d’enseignants en moins, des options supprimées, etc.., des décisions vont toucher durement les élèves de ce lycée à taille humaine et dont la particularité est de proposer, entr’autre, des accompagnements personnalisés. D’autres actions sont en cours de réflexion et le premier magistrat de la ville l’a clairement exprimé « Nous allons nous faire entendre ».
Contre les futures suppressions de postes d'enseignants et d'heures d'enseignements