Cette fois tout le monde était là, fidèle au point de rendez-vous de la place Duclos. Le cortège une fois arrivé au pied du monument aux morts, la cérémonie débuta comme de tradition par des dépôts de gerbes suivi de la lecture du message national de l'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) par Jean-Albert Chapelle, président de la FNACA.
Sans doute aujourd'hui plus qu'hier, cette commémoration demeure un avertissement pour l'Humanité: "Aujourd’hui, ici même à Avion et autour de nous, nos enfants et petits-enfants devinent les cicatrices de cette guerre. Emmenons les voir Vimy et Lorette allons à la Targette, aux carrières Wellington ou à l’anneau de la mémoire. Il faut montrer tout ça à nos enfants leur expliquer, leur dire « Maudite soit la guerre », leur dire pourquoi ils ont tué Jaurès, leur faire écouter juste une fois Jacques Brel, leur dire que c’est le combat de chacun de s’opposer à la guerre et de construire enfin des jours heureux" précisera Jean-Marc Tellier dans son discours. Et de revenir à l'actualité qui, si elle ne se traduit plus par la boucherie collective de 14/18, n'en demeure pas pour autant inquiétante: "Aujourd’hui ceux qui dirigent le monde ne rêvent plus d’une grande guerre mondiale (quoique…) mais utilisent la pauvreté pour asservir les peuples. La guerre plus localisée continue à pousser à l’exil des dizaines de milliers de personnes, qu’ils soient nommés réfugiés économique ou migrants c’est la même misère".