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Une fresque qui laisse rêveur

Une fresque qui laisse rêveur

Le street art ou plus communément appelé art urbain s’est ancré en ville et plus précisément au quartier de la République.
art

Porteur du projet, l’association Run.da .Art a laissé carte blanche à l’artiste Théo Haggaï qui en a profité pour entraîner dans son sillage des habitants.

Avant de mettre les mains dans les pots de peinture, l’artiste, originaire d’Aix en Provence, a conduit plusieurs ateliers avec des avionnais. L’objectif était de discuter autour de l’œuvre qu’il s’apprêtait à réaliser. En plus de ces échanges, Théo a souhaité emmener les quinze habitants  au Louvre Lens à la fois pour se nourrir des œuvres du musée mais surtout pour faire émerger une fresque sur un mur blanc de la résidence les Genets. Des mains qui se serrent auquel se mêlent des personnages appelés rêveurs qui illustrent l’entraide composent l’œuvre de l’artiste de 30 ans.. A cela, s’ajoute la participation des habitants qui ont conçu leurs rêveurs sur papier. Théo les a découpés en fonction de la taille de chaque personne. Ne rester plus qu’aux habitants à écrire, peindre et surtout laisser parler  leur imagination. Dernière étape pour eux, coller leurs ouvrages sur les murs du quartier et ainsi y laisser son empreinte. Run.da.Art souhaite par ces initiatives faire découvrir l’art urbain aux habitants. Mais également au fil du temps créer un parcours street art élaboré autour du Louvre Lens comme il en existe déjà à Boulogne sur Mer ou dans la métropole Lilloise. Une chose est certaine. La fresque de Théo et les rêveurs des avionnais ont mis de la couleur dans le quartier. L’œuvre, elle-même, a attisé la curiosité des passants  les faisant  discuter sur le message qu’a voulu délivrer l’artiste au travers de sa fresque. . L’art n’est-il pas fait, en partie, pour faire parler.