Ce 2 septembre 1944 fut « le jour où après quatre longues années de pénombre, la lumière pointait enfin dans le ciel d’Avion ». En présence des porte-drapeaux, élus et représentants des associations d’anciens combattants, Jean-Marc Tellier, après un dépôt de gerbe au pied du monument aux morts, rappela l’état dans lequel se trouvait notre ville lors de sa libération. « À Avion tout ou presque est à reconstruire notamment la cité des cheminots. Les gens s’installent dans des baraquements en tôle donnés par les Américains. C’est du provisoire bien sûr. Du provisoire qui durera pour certains de nombreuses années et qui servira ensuite à abriter les travailleurs immigrés. » Et de rappeler que les tragédies d'hier peuvent se reproduire aujourd'hui: "Notre ville à vécu en « zone interdite » sous l’emprise, l’occupation et la répression des nazis allemands et des fascistes français. Aujourd’hui cette bête immonde à repris de la vigueur. Nous pouvons la combattre et l’empêcher de nuire, la ramener au fond du trou dont elle n’aurait jamais dû sortir." Même 77 ans après, Avion ne peut oublier que la Liberté est un trésor fragile, parce que sa préservation est un combat au quotidien de nos démocraties.
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