"Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire géographie père de famille a été assassiné. Cet attentat islamiste, d’une barbarie sans nom, vient en conclusion d’une semaine effroyable où la vindicte populaire a pris le pas sur le bon sens républicain. Il a été décapité parce que l’enseignement qu’il dispensait était celui de la république, et non celui de quelques parents illuminés. Ce fut l’engrenage infernal et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a manqué de soutien. Il nous faut assurer à sa famille, au monde enseignant, aux élèves de l’ensemble des écoles laïques et républicaines, notre soutien sans faille, notre solidarité et notre détermination: les valeurs transmises par les enseignements comme ceux que dispensait Samuel Paty doivent triompher de l’obscurantisme." En l'absence de Jean-Marc Tellier, c'est ainsi que Jean Létoquart, premier adjoint, ouvrit son discours pour la cérémonie d'hommage rendue à ce professeur d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine, sauvagement assassiné devant son établissement. Et ce devant près de deux-cents citoyens venus participer à cet hommage solennel, se joignant aux nombreux élus du conseil municipal qui avaient tenus eux aussi à être présents. Le discours achevé, ce fut une minute de recueillement suivi d'une autre d'applaudissements qui lui succèderont. Ce fut une cérémonie courte mais forte émotionnellement à l'instar d'il y a cinq ans, au même endroit en janvier 2015, lorsque un hommage fut rendu au massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Pour les mêmes inacceptables motifs.
Ils étaient très nombreux sur le parvis de l'hôtel de ville ce mercredi