Le deuxième spectacle proposé dans le cadre du Festival des utopistes debout a réellement imposé une singularité par rapport aux autres représentations.
Bien qu'originaire de Berlin la compagnie Teatro Strappato porte bien son nom au vu du contenu. Les masques, la mise en scène, tout laisse transpirer une influence plus transalpine que teutone. Masques et expression corporelle dans un décor minimaliste, tels sont les ingrédients de cette histoire d'un enfant abandonné, un enfant de la rue qui n'a rien ni personne à ses côtés. Tout ce qui se passe dans Betùn a été raconté par les enfants des rues de Bolivie. Tout en mouvement et en pudeur, ce spectacle confirme que les grandes douleurs sont muettes, chez nous comme à Sucre, capitale de la Bolivie.