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2 février 1965 : 21 morts, 15 veuves et 41 orphelins

2 février 1965 : 21 morts, 15 veuves et 41 orphelins

Lourd bilan que celui de la catastrophe d'Avion! Un coup de grisou est survenu à la fosse 7 de Liévin
commémoration

Parmi les 21 victimes, 9 avionnais ont péri le 2 février 1965, vers 0h30, dans la veine Marthe à l'étage 715 mètres de la fosse 7 du groupe Lens-Liévin, laissant 16 orphelins, 6 veuves et des familles éplorées. 55 ans plus tard, le souvenir est toujours aussi vivace. Dimanche dernier, Raymond Frackowiak, secrétaire général de la CGT des mineurs retraités et veuves du Nord Pas-De-Calais et Jean-Marc Tellier, maire d'Avion, ont rendu un vibrant hommage aux mineurs décédés. Cette cérémonie s'est déroulée au square Foulon, emplacement du monument représentant une flamme symbolisant l'explosion survenue ce funeste jour avec les noms des 21 victimes gravées en arrière-plan. (BAES César, BELKACEM Mohamed, BOUCHINDHOMME Fernand, BOURDREZ Roger, CZERNIAK Boleslas ,DELPORTE Cyrille, HOURDEQUIN Alfred ,KONACKI Simon, LANGLET André, LELONG André, LELONG Georges, LENCLET Daniel, MACKOWIAK François, MAYEUR Adolphe, PIERRU Fernand, POUMAER Eugène, SMIATEK Joseph, THIELE Emile, TOMCZYK Marceau, VIDUK Jean, VOISIN Amédée). Dans les allocutions, un hommage particulier a été rendu au combat de Désiré Guyot, Avionnais et délégué-mineur : « L’un des premiers sur les lieux de la catastrophe, le délégué mineur Désiré GUYOT situe d’emblée la responsabilité des houillères : « La cause première de la catastrophe réside dans une accumulation de grisou dans les voies du quartier suite à l’arrêt durant deux jours de la ventilation secondaire ». Une décision en contradiction avec le règlement des mines qui stipule : « Après tout arrêt de la ventilation secondaire, celle-ci doit être remise en marche longtemps à l’avance pour que les conditions normales d’aérage dument vérifiées soient rétablies avant le retour du personnel ». Ce ne fut pas le cas au 7 d’Avion !" ( la suite ci-dessous)

Comme il est noté sur le monument :  "coup de grisou" le 02 février 1965...mineurs...solidarité, lutte, résistance...ILS AURAIENT DÛ VIVRE...